Ce titre « Vents boisés, vastes ciels » est emprunté à une phrase du peintre et écrivain Georges ROUAULT (1871-1958) dans son recueil « Poésie 42 » : « Peut-être que la Terre oubliée est derrière, avec ses vents boisés, ses vastes ciels sans mur ».
Cette expression a inspiré les trois mouvements de ce trio :
I. Éclats d’ébène
II. Roseaux lointains
III. Jeu des palissandres
En plus de l’allusion au souffle ainsi qu’aux bois qui forment la clarinette, la composition met en jeu quelques-unes des qualités de cette formation : la richesse de timbres, de dynamiques, la diversité des attaques, la souplesse dans le legato, la fluidité de jeu dans les différents registres, la rapidité dans le staccato, les « couleurs » des trois instruments, dans une écriture plutôt vocale et harmonique.
- « Éclats d’ébène » met en cohésion de petites séquences ou fragments marqués par le rythme et l’accentuation, et des séquences plus harmoniques et homorythmiques.
- Dans « Roseaux lointains », c’est plus la ligne mélodique tissée par les trois instruments qui prédomine.
- Dans « Jeu des palissandres », le choix du 7/8 et du motif initial au rythme un peu déhanché se sont imposés pour le mouvement final. Celui-ci est marqué par une vivacité rythmique et un caractère ludique, dans l’alternance du motif initial et d’épisodes proches de l’esprit de variation et d’improvisation.
Le fichier fourni en téléchargement au format PDF contient :
- conducteur pour le 1er mouvement (9 pages)
- conducteur pour le 2e mouvement (3 pages)
- conducteur pour le 3e mouvement (7 pages)
Soit 19 pages au total
