La Deuxième Symphonie en Ut Majeur, opus 61 de Robert SCHUMANN fut composée en 1846.
SCHUMANN choisit la forme du Scherzo pour le deuxième mouvement de cette œuvre. Il en respecte la structure habituelle mais, plutôt que de placer les traditionnelles barres de reprise à la fin de chaque section, il réécrit ces redites avec, selon sa coutume, de subtiles variations ; sa merveilleuse créativité étant toujours en éveil.
Les parties scherzo sont pleines de vivacité, de pétillance. Le motif initial va tourbillonner sans cesse et l’accord de septième diminuée qu’il dessine va donner lieu à de nombreuses modulations imprévues. Toutefois, SCHUMANN veille avec une main de maître sur la clarté de son parcours tonal.
Le premier trio semble un joyeux appel de cors de chasse, tandis que le second paraît bien plus rêveur.
Une coda échevelée conclut la pièce, après une dernière reprise du scherzo.
Cette transcription pour orgue ne comporte volontairement pas d’indication de registration (seules quatre, minimes, apparaissent dans la partition), l’interprète pouvant ainsi laisser libre court à son goût et son imagination. Il pourra en outre s’inspirer des registrations de pièces similaires figurant par exemple dans les Symphonies de WIDOR ou les Sonates de GUILMANT.
Si cette transcription a été pensée pour un orgue à trois claviers (I = grand orgue ; II =positif ; III =récit) de type CAVAILLE-COLL, elle pourra être facilement adaptée sur un instrument d’un autre style qui ne comporterait même que deux claviers.
Enfin, l’indication de tempo de SCHUMANN (noire = 144) paraît très rapide pour une exécution à l’orgue. On pourra donc éventuellement modérer quelque peu ce mouvement si on le souhaite.
Tonalité originale de Do Majeur.
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- conducteur pour orgue (18 pages)